EZRA KAREV

(c) hope

EZRA KAREV « Black leather boots Spit-shined so bright They cut off my hair but it looked alright We marched and we sang We all became friends As we learned how to fight » âge : 21 date et lieu de naissance :Inconnue origines et nationalité : Américaine métier : Tueur à gages orientation sexuelle : Indéfinie situation : Inconnue groupe :Genetic Syndrome

« I'm who i am »

JE SUIS Efficace Motivé Confiant Intense Surprenant

JE SUIS Violent Dérangé Sérieux Joueur Contrôlant

« My litle story »

» Mon Histoire:
EZRA ♣ i’m a freak, i’m a weirdo.
Je suis né dans une éprouvette. Je ne connais ni ma mère ni mon père. J’ai toujours su que je n’étais pas comme les autres. Même entouré d’autres enfants ayant les mêmes capacités que moi, j’étais différent. Ils avaient le courage et la volonté de se dépasser, j’avais seulement l’envie de fuir. J’ai toujours préférer me cacher que d’affronter mes peurs. Faible qu’ils me criaient, comme des sergents d’armée. Ce que je ne savais pas, c’est que ça n’est pas une façon de parler à des gosses. J’obéissais, jusqu’au point de non-retour. Je figeais en pleine mission. Une erreur de génétique qu’ils disaient devant moi, comme si je ne pouvais pas comprendre. Mon système avait une faille, un trou noir. Ils m’avaient raté. Je n’étais qu’une expérience parmi tant d’autres. J’avais dix ans quand ils ont commencé leurs expériences. J’étais X5-306, la variable qui fait tomber leurs statistiques. Alors ils se sont permis de me rayer de la liste. J’ai commencé à avoir des trous noirs. Ils m’attachaient dans cette pièce sombre, mais jamais je n’ai réussi à me rappeler ce qu’ils m’y faisaient, mais les marques sur mon corps et les maux qui en suivaient m’ont fait imaginer le pire. Suite à ces « séances », les pertes de mémoire ont été plus fréquentes, toujours plus effrayantes. Nombre de fois me suis-je réveillé, les mains tachées d’un sang qui n’était pas le mien. Parfois, dans mon sommeil, j’entends des cris à me glacer le sang, et je serre les dents, me détestant pour ce que je n’ai pas consciemment commis. Un jour, je me suis réveillé ailleurs que dans ma chambre aux murs de pierre et aux vitres fermées de barres d’acier. Je suis resté terrorisé durant des jours, effrayé par ce nouveau monde. Personne ne m’y donnait des ordres, je ne savais pas où était ma place. Jamais je ne me ferai à cette liberté que j’ai tant souhaitée à une époque. Je ne sais plus qui je suis. Je ne suis plus un numéro, je ne suis que ce surnom que les autres enfants me donnaient à une époque, Ezra. Un mot lu sur une vieille coupure de journal. Probablement que certaines lettres avaient été effacées par le temps. Cela reste mon nom, celui de mes maux dans une vie que je n’ai pas choisie.

KAREV ♣ i’m so fucking special.
Je me souviens de tout. De chaque cicatrice sur mon corps. Les salops vont payer. Ils ont voulu faire de moi un exemple. Rentabiliser leur investissement. Ils ont voulu me tester, me disséquer comme un vulgaire rat de laboratoire. Ils ont tous cru que je leur appartenais. Jamais je ne m’abaisserai à suivre leurs ordres à nouveau. Je vais les saigner un à un, et leur faire subir ce qu’ils ont osé me faire. Les chocs électriques supposés me faire aligner les neurones. Les opérations où on me prélevait de la peau, de la moelle osseuse, de la chair, pour des études, pour des blessés. Ils n’aimaient pas gaspiller, les anesthésiques, ils ne semblaient pas connaître. Quand je fais un travail, je m’arrange pour que la victime ne souffre pas, si ça n’est pas dans le contrat. Pas par décence, ou par humanité, simplement parce que c’est plus rapide de cette façon. Pourtant, j’aime la mort. Bien plus que cette vie que je m’acharne à défier. J’aurais du mourir dans cette salle sombre, avec leurs mains dans mes entrailles. Pourtant, notre race est faire pour survivre. Les humains sont si faibles, et nous sommes à la limite entre la mortalité et la divinité. À notre création, certains humains ont joué à Dieu. Et Dieu souhaite que nous fassions la loi à sa place, sur cette terre. Éliminer les impurs et les immondices qui souillent le monde, un salop à la fois. Toutes les raisons sont bonnes. J’en garde parfois des souvenirs, pour me rappeler ce que je refuse de devenir. J’ai dans ma collection, un ongle à jamais manucuré, symbole de la frivolité des femmes. J’ai un os aux formes étranges, fondu par des radiations nucléaires, me rappelant l’inconscience des mortels. J’ai toutes sortes d’objets qui sont la preuve que je fais ce qu’il y a de bien en ce monde. Entre ma rage et ma passion, je suis d’une froide impassibilité. Je mens comme je respire, je tue comme je marche, je vis en abomination qu’ils ont créé avec fierté et je reste fidèle aux idéaux qu’ils ont incrusté en moi. Je n’ai pas total contrôle sur mon corps, mais j’y travaille, poussant chaque jour cet autre être à se recroqueviller dans un racoin encore plus minuscule, pour me laisser assez de place pour dominer en puissance ces immondices. Le monde est à moi, et je tends la main pour le prendre.

« Behind the computer »

(c) héliuum

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